La culture d’une entreprise n’est pas « déclarée » par la direction. Elle est vécue au quotidien par l’ensemble des équipes.

La plupart des communications internes reposent encore sur des canaux formels : newsletters, mises à jour intranet et annonces des dirigeants. Ces méthodes sont structurées, mais elles manquent souvent leur cible.
Pourquoi ? Parce que les messages envoyés à distance sont faciles à ignorer. La pertinence s’estompe et la confiance s’affaiblit, ce qui entraîne une baisse de l’engagement.
Et de l’autre côté, certains messages circulent naturellement : renforcés lors des réunions d’équipe, répétés dans les conversations informelles, relayés par les managers. Ces messages persistent parce qu’ils semblent proches, familiers et crédibles.
Ces résultats montrent un changement clair : l'influence n'est plus concentrée au sommet. Elle se déplace latéralement, parmi les équipes, et n’a pas besoin d’être diffusée par la direction.
Les formats traditionnels échouent non pas parce qu'ils manquent de clarté, mais parce qu'ils manquent de proximité. Pour être efficaces, les messages doivent être pertinents, et cette pertinence vient autant (sinon plus) du messager que du message en lui-même. Cela est encore plus palpable dans les grandes organisations, où les dirigeants n’ont pas de contact direct avec la majorité des collaborateurs.
La communication interne passe de « diffusée », à « activée ». Avec des collaborateurs-ambassadeurs qui partagent des messages clés, la culture se diffuse de manière organique. La confiance se crée plus rapidement et la stratégie a une plus grande portée. Du côté des managers et de la direction, l'objectif n'est pas d'amplifier le volume, mais de permettre aux bonnes voix de s'exprimer, au bon moment.